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Les musiques traditionnelles en résidence
Enseigner, apprendre, enseigner, apprendre, enseigner, apprendre...

Gérard Lefèvre, directeur de l'Ecole Nationale de Musique de Bourgoin-Jallieu et l'Ecole de Musique de Villefontaine CMTRA : Vous accueillez Jean-François Vrod pour une intervention autour du violon traditionnel en relation avec les élèves de l'école de Villefontaine qui pratiquent l'instrument. Quelle est la philosophie de l'opération ?

Gérard Lefebvre : D'abord, je veux dire que je suis en effet directeur de deux écoles, mais que le travail qui se fait dans l'Isère est de mettre en réseau ces deux écoles, qu'elles ne fassent plus qu'un, mais s'apportent mutuellement toutes leurs complémentarités musicales et qu'elles abordent le plus de langages musicaux possibles.

A Villefontaine il y a un passé, un travail qui a été fait dans plusieurs registres de langages musicaux. Les professeurs ont envie de pousser un travail dans le domaine de la musique traditionnelle et je trouve parfaitement intéressant que sur le Nord-Isère on puisse développer cet apprentissage. Il faut que chaque école garde une certaine spécificité, une certaine originalité, et qu'en même temps elles puissent concerner des élèves des deux établissements.

Cette année, s'il y a Jean-François Vrod, c'est qu'il y a eu une demande de la part des professeurs de cordes d'intéresser leurs élèves à ce langage, et de leur donner des informations pour aborder cette pratique musicale. Ce projet fonctionne avec les élèves des deux écoles. CMTRA : Quelles sont les valeurs musicales que peuvent apporter les musiques traditionnelles, souvent d'ailleurs de tradition orale, à l'enseignement musical généraliste ?

G.L. : Il faut montrer à un élève qu'avec son instrument ou avec la voix, on peut faire de la musique sous toutes les formes possibles. Nous sommes confrontés dans l'enseignement musical à des élèves qui font des gammes et au bout d'un certain temps par manque de motivation commencent à se demander à quoi sert tout ce travail. Donc, c'est d'abord un cadre d'information et plutôt de culture musicale qu'il faut installer pour que les élèves puissent dans leur scolarité entendre toutes les musiques, les approcher, s'y frotter éventuellement.

Sur le plan de la formation, avec la musique traditionnelle on aborde toutes les diversités de cultures musicales. Mais aussi bien d'autres sujets comme les tonalités, les rythmes, l'improvisation... Le but est de faire de la musique et de jouer la musique. Un clarinettiste, qui a fait six ou sept ans de pratique de clarinette doit pouvoir aborder toutes les possibilités que lui offre son instrument et avoir toutes les informations pour le faire.

Il n'y a pas que le concerto de Stamitz ou de Mozart à la clarinette. Nous avons encore beaucoup de travail à faire en ce domaine, sur toutes les informations à donner aux élèves parce qu'ils ne sont pas tous destinés à aller en troisième cycle. CMTRA : Quelles sont à votre avis les raisons pour lesquelles on a si peu de classes ou de départements de musiques traditionnelles dans les écoles de musiques et conservatoires en région Rhône-Alpes ?

G.L. : Tout simplement parce qu'aujourd'hui, nous ne sommes pas en situation dans nos écoles de créer des postes. C'est la raison fondamentale. Je crois que ce n'est pas le manque d'intérêt des directeurs de vouloir créer des classes de musiques traditionnelles. CMTRA : La bataille budgétaire des écoles de musiques et de conservatoires se situe actuellement plus sur la conservation d'un budget constant que sur une augmentation, est-ce le cas pour vous ?

G.L. : Je ne suis pas dans cette situation à Bourgoin-Jallieu, il n'y a pas de confrontation à une baisse de budget, il y a une confrontation à une non-hausse donc un non-développement.

Or, il faut signaler que le budget augmente même quand on ne développe pas, parce que les incidences de développement de carrières des professeurs sont toujours prises en compte par les villes : trois professeurs viennent d'être inscrits sur les listes de la fonction publique. La prise en compte de leur nouvel indice va s'ajouter au budget 2000. Donc, on ne développe pas les heures, mais le budget augmente quand même. CMTRA :Quel est le budget des deux écoles ?

G.L. : A Bourgoin-Jaillieu, actuellement on est autour de 9 MF, pour 700 élèves. A Villefontaine, environ 2 MF pour 300 élèves. CMTRA : Quelle est la forme d'intervention la plus adaptée pour que la présence de ces musiques soit effective dans les établissements ?

G.L. : C'est plus facile de monter des résidences ou des interventions en master-class parce qu'on les monte sur des projets qui peuvent être subventionnés, quand ils sont bien défendus, par la Direction des Affaires Culturelles. C'est plus facile de monter trois ou quatre opérations avec des master-class dans une année tel que l'on va le faire avec Jean-François Vrod, parce que cela rentre dans un budget de diffusion et non pas dans la régie directe municipale.

Ce qui serait possible d'envisager, ce serait un poste de musiques traditionnelles sur plusieurs écoles. Il est évident qu'aujourd'hui sur Bourgoin-Jaillieu et Villefontaine nous n'aurions pas la nécessité d'un poste à plein temps, mais peut-être qu'avec trois ou quatre villes associées, un dossier pourrait aboutir. CMTRA : Le Ministère de la Culture a initié une série d'actions en faveur d'un nouveau secteur, les "musiques actuelles" qui englobent justement les musiques traditionnelles. Dans cette nouvelle politique figure également le projet d'introduire les pratiques de musiques actuelles : la chanson, le jazz, les musiques amplifiées, le hip hop, le rap et autres... dans les écoles. Dans le contexte que vous venez de décrire concernant les musiques traditionnelles, que pensez-vous de l'avenir d'une telle politique ?

G.L. : A Bourgoin-Jalleu, on fait déjà beaucoup pour les musiques actuelles. On a fait parler de nous dans beaucoup de domaines : chanson, jazz, musique traditionnelle, et encore dernièrement pour une création avec l'ARFI. Il va s'ouvrir à Bourgoin-Jallieu bientôt, un lieu réservé aux musiques actuelles. Je crois que c'est une bonne solution d'avoir un endroit où les jeunes peuvent s'exprimer et qui leur appartient. L'école de musique est un pôle de ressources pour compléter la formation de ces usagers qui auront besoin d'un cours de techniques vocales, un cours de solfège, de lecture, de rythmes pour perfectionner leur projets.

Je ne suis pas sûr qu'aujourd'hui, dans les écoles de musique, nous soyons capables de répondre à ces demandes. En ce qui me concerne, ce n'est pas ma musique, ce n'est pas ma culture et je préfère faire confiance à des gens qui sont plus proches de ce langage.

Par ailleurs, que nous puissions être des relais dans la diffusion et dans l'information me paraît normal. Je ne suis pas certain non plus que les jeunes qui pratiquent ces musiques actuelles aient envie de rentrer dans nos maisons qui sont très chargées de "traditionalisme". Donc, est-ce que l'on peut tous cohabiter dans le même bâtiment ? je n'en suis pas sûr. Par contre que nous ayons des passerelles de formations et de relais, je crois que c'est inéluctable. CMTRA : Vous êtes en train de décrire une évolution obligée des écoles de musiques par rapport au fonctionnement passé ou même à l'image que peut s'en faire une population, un public jeune qui aurait quelques réticences à s'inscrire à plein temps dans une école de musique. Est-ce que les écoles de musique ne sont pas obligées de changer ?

G.L. : Elles sont obligées de s'adapter, sûrement, mais je crois quand même qu'il faudra toujours apprendre à jouer une symphonie de Mozart. Il y a deux cent ans que cela marche et je ne vois pas pourquoi cela s'arrêterait. Il faut nous adapter et essayer de comprendre le mouvement musical actuel et essayer d'y répondre, c'est évident, mais une chose est sûre, depuis deux cent ans on joue du Mozart. Dans deux cent ans est-on sûr de faire encore du hip hop ? Propos recueillis par Jean Blanchard --------- Entretien avec Jean-François Vrod, violoniste CMTRA : Jean-François Vrod tu interviens dans le cadre de l'école de musique de Villefontaine auprès des élèves de l'école mais aussi des professeurs, comment cela va-t-il se passer ?

Jean-François Vrod : J'ai rencontré à l'occasion d'un stage de violon que j'animais la professeur de violon de l'Ecole de Musique de Villefontaine, Laurence Dupré. Elle fait partie de cette jeune génération de musiciens classiques qui s'intéressent aux musiques écrites mais aussi aux musiques orales et improvisées. D'autre part, elle était venue voir le spectacle "De mémoires de violon" à Parthenay, et elle souhaitait que je puisse intervenir dans cette école pour faire un travail pédagogique avec des élèves musiciens, et pour présentermon spectacle "De mémoires de violon". C'est ce que je vais faire au mois de janvier. Il va y avoir deux rencontres avec des élèves et nous allons faire un travail autour de l'oralité, aborder la musique sans support écrit, et éprouver ce que cela induit dans la pratique musicale. Donc un travail autour de l'ornementation, de la variation, et de l'improvisation.

Nous allons travailler sur deux dimanches, avec des flûtistes, des violonistes, des altistes, et des violoncellistes. Des gens de premier et de deuxième cycle qui ont entre quatre et dix ans de pratique instrumental. A la suite de cette deuxième journée de rencontre, on présentera un mini concert . CMTRA : Tu as une grande expérience de collectage auprès des musiciens traditionnels du Massif Central et tu as également une expérience de rencontres avec les élèves et les professeurs de différents conservatoires et écoles de musiques. Comment se déroulent ces rencontres ?

J.F. V. : Il y a beaucoup à dire sur la question des musiques traditionnelles dans les écoles de musiques. Je pense qu'il y a deux chemins possibles, qui ne me paraissent pas du tout contradictoires d'ailleurs, mais qui induisent des comportements et en tous cas des actions différentes.

D'une part, créer un département de musiques traditionnelles à l'intérieur d'une école de musique, créer des classes d'instruments traditionnels, un département qui peut fonctionner dans le pire des cas de façon autonome par rapport au reste de l'école de musique. On l'a vu pour certains départements de musiques traditionnelles également pour certains départements de jazz, qui finalement reconstituent ce contre quoi on les a fait venir à l'intérieur, une certaine forme d'académisme.

Finalement on constitue une espèce d'entité qui ne se mélange pas avec le reste de l'école. Il existe fort heureusement des départements de musiques traditionnelles ouverts sur l'extérieur et qui fabriquent de la musique avec des musiciens d'autres départements. D'autre part, nous sommes quelques pédagogues en France à penser qu'il est utile pour de jeunes violonistes de se pencher sur toute l'histoire de cet instrument, musique à danser, baroque, romantique, traditionnelle, improvisée, ceci dans le souci d'acquérir une plus grande polyvalence de savoir-faire.

C'est bien d'être bon lecteur et bon technicien de son instrument, mais c'est probablement aussi important pour un jeune musicien de savoir faire d'autres choses ; accompagner un chanteur, jouer sans partition, inventer de la musique dans un contexte particulier qui n'est pas forcément celui du concert et de la lecture de partitions. Donc, à ce titre j'interviens depuis quelques années dans plusieurs conservatoires de la région parisienne et sur le territoire français : L'Hay-les-Roses, Alfortville, Calais, Nevers, Châteauroux...

C'est soit des choses assez ponctuelles, une rencontre d'une ou deux journées, soit des résidences comme à Calais, où à la fin de cette résidence, je présentais mon concert solo, et pour Alfortville et L'Hay-les-Roses, une résidence un peu plus longue, sur trois ou six mois pour une rencontre avec les classes de cordes et l'orchestre à cordes.

Ce qui m'intéresse dans ces interventions, c'est de travailler avec des personnes qui ont un cursus classique et de voir comment ce que je sais par la façon dont on a pu apprendre le violon à l'intérieur des musiques traditionnelles, peut aider à un moment donné ces jeunes musiciens. J'ai tendance à intervenir plutôt dans le deuxième contexte qui est un contexte de pédagogie ouverte et en chantier sur l'instrument violon, plutôt que dans un département de musiques traditionnelles.

Probablement qu'au niveau des musiques traditionnelles on peut apporter des choses sur l'oralité, sur comment personnaliser son texte : même si c'est un texte écrit, on peut apporter un certain nombre de choses, qui peuvent même aller jusqu'à l'improvisation. En retour, les musiciens traditionnels peuvent apprendre énormément des musiciens classiques, baroqueux ou improvisateurs, sur des tas de domaines sur lesquels ils n'ont pas forcément réfléchi. Je pense aux questions de la pédagogie, il y a une vraie tradition de pédagogie dans la musique classique.

Il y a cent cinquante ans de réflexion sur le geste instrumental dans la musique classique... Les gens de la musique classique se sont énormément questionnés sur la tenue de l'instrument, la décontraction, comment produire du son, et comment être le plus efficace possible avec un geste aussi réduit que possible. Je pense qu'on a, en tant que jeunes collecteurs, appris la technique et la façon de faire des "anciens" qui nous ont donné un corpus, un répertoire, une technique particulière.

Dans tous les cas la technique qu'ils nous ont donné est une chose assez repérable, qui nous permet de faire un certains nombre de choses, mais qui ne nous permet peut-être pas de faire tout ce que l'on aurait envie de faire quand on se retrouve jeune musicien traditionnel de l'an 2000. On a peut-être envie d'avoir d'autres techniques à sa disposition, d'avoir un langage musical plus ouvert et plus large que la simple technique qui nous permettrait de reproduire à l'infini des scottischs, des bourrées, des valses.

Forcément la question de la technique instrumentale se pose, et évidement la question de la connaissance musicale dans son ensemble. Les musiciens classiques peuvent nous aider par rapport à cela. CMTRA : De manière pragmatique, comment se passe la rencontre entre la classe de violon et toi ?

J.F. V. : En général, on apprend de façon orale une mélodie. Si les élèves sont suffisamment avancés dans leur pratique instrumentale, on arrive à apprendre un morceau dans son entier, mais généralement ce n'est pas le cas. On commence alors par travailler sur deux notes, trois notes, ce qui n'est pas forcément aisé pour tout le monde, parce qu'il y a des gens pour qui ce n'est pas évident de reproduire un son sans l'avoir lu.

C'est déjà une première question, écouter le son et le reproduire sur l'instrument. Ensuite on tente de reproduire plusieurs notes, des phrases, de plus en plus longues, et une fois que l'on est à l'aise dans la reproduction quasi instantanée d'une phrase, on arrive à reproduire une mélodie dans sa totalité.

Se pose alors la question de l'ornementation, comment peut-on ornementer une mélodie, l'agrémenter, puis vient la question de la variation musicale, sachant que je vais essayer de donner un langage ornemental et un langage de variations possibles, mais j'attends à moyen terme que l'ornementation soit investie par les élèves musiciens. Je leur demande au bout d'un moment de s'isoler, soit en groupe soit seul, et de fabriquer eux-mêmes leur variations, de faire un choix d'ornements et de jouer leur propre proposition sur une mélodie donnée...

Ensuite on le joue devant les autres et, on voit ce qui fonctionne et quelles sont les erreurs... Après c'est aussi une question de goût. Une fois ce travail réalisé, vient la question de l'improvisation, c'est à dire comment à partir d'un schéma mélodique, un mode particulier, on peut développer un langage improvisé. Sans rythme, avec rythme, avec ou sans carrures, un langage improvisé seul, à plusieurs...

Puis, on peut aborder les questions de la musique d'ensemble, avec harmonie, sans harmonie, à l'unisson ou pas, pourquoi, qu'est-ce que cela induit ? CMTRA : Est-il question de timbre, du travail rythmique de l'archet, éléments sensibles pour le violon ?

J.F. V : Je donne assez peu d'éléments par rapport aux notions de timbres, de même que je donne assez peu d'éléments d'ordre technique par rapport à ce travail de reproduction. Les questions qui se posent tout de suite quand je fais une note, c'est "est-ce que je pousse ou je tire l'archet ? "Est-ce que je fais telle note avec tel doigt ?" Je ne donne pas de réponse. Je préfère passer par une première étape, la question de la personnalisation du discours.

Cela ne me dérange pas, si je fais un Mi en tirant, que quelqu'un le fasse en poussant. Ce qui m'intéresse c'est qu'il entende que cela ne sonne pas pareil. Je fais travailler les gens chez eux, ou isolément, et revenir jouer devant le groupe, et là on écoute. Chacun a sa propre version d'une même mélodie ou des mêmes quatre notes, on a déjà des ébauches de styles, on a déjà des choses qui sont en train de se fabriquer, et on est pas du tout dans la norme à ce moment-là.

C'est comme cela que j'aborde la question des styles. Cela dit dans l'école classique, on peut repérer des techniques, j'allais presque dire des sons, je pense à l'école belge, l'école française. CMTRA : Pour conclure ta présence à l'école de Villefontaine en janvier, tu vas proposer le samedi 22, un concert solo, un spectacle solo qui s'appelle "De mémoires de violon", qu'est- ce que tu as mis dedans ?

J.F. V : Il y a des thèmes traditionnels, des thèmes composés et des musiques improvisées joués sur des violons acoustiques, des violons électriques et des machines et puis du texte.

Depuis bien longtemps, je me pose la question du contexte par rapport aux musiques que l'on joue, est-ce qu'on joue de la musique simplement, sans parler, ou est-ce que l'on raconte quelque chose, comment est-ce que l'on peut par rapport à ces musiques particulières essayer de donner quelques images, quelques repères aux gens qui nous écoutent et qui n'ont pas forcément des références, qui ignorent totalement cette musique. J'ai eu envie par rapport à cette tradition de violon du Massif Central, dont je parle dans ce concert, de pouvoir par le texte donner des éléments de contextes, des images qui crééent une espèce de cadre, de paysage par rapport à la musique que je vais jouer après.

J'amasse depuis pas mal d'années des anecdotes, des bouts d'histoires, de choses qui sont arrivées. J'essaye de repérer des archétypes de personnages dans les violoneux que j'ai rencontrés, sachant que j'ai aussi énormément travaillé avec des conteurs, en tant qu'accompagnateur musical. A partir de là, j'ai travaillé sur un spectacle qui présente, au-delà de la musique, ma vision du monde des violoneux traditionnels. Tout cela est évidemment très personnel, et subjectif donc ! Propos recuillis par Jean Blanchard Stage - 9/01 -

Ecole de Musique de Villefontaine

Stage de violon traditionnel d'Auvergne avec Jean-François Vrod Spectacle - 22/01 -

Villefontaine, Salle Balavoine

"De Mémoires de Violon"

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